La Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas franchit une étape majeure en matière de mobilité durable et d’accessibilité à l’emploi. En lançant une navette intercommunale reliant la gare d’Aiguillon à la zone d’activité économique de Damazan, l’initiative communautaire répond efficacement aux besoins croissants de déplacement des salariés locaux. Cette mesure vise aussi à réduire l’usage de la voiture individuelle tout en soutenant le développement local, dans un territoire où le transport public traditionnel manque souvent de souplesse.
Le lancement du service de navette intercommunale, opérationnelle depuis avril, s’inscrit dans une réflexion stratégique intégrée, favorisant l’accès à l’emploi dans un bassin où la mobilité constitue un enjeu crucial. La gare d’Aiguillon, quatrième gare départementale en fréquentation, accueille plus de 150 000 voyageurs annuels, avec une progression notable de 40 % depuis 2019. La ZAE de Damazan représente quant à elle le principal employeur local, avec des perspectives d’expansion encourageantes.
- Trois départs matinaux (7 h 25, 8 h et 8 h 40) adaptés aux horaires professionnels
- Quatre retours l’après-midi (16 h 05, 16 h 43, 17 h 20, 17 h 52) synchronisés avec les trains
- Service réservé aux salariés avec abonnement annuel à 100 €, cofinancé à 50 % par l’employeur
- Minibus écologique de 22 places fonctionnant au bioGNV pour limiter l’empreinte carbone
Ce dispositif expérimental répond à une double exigence : faciliter la mobilité professionnelle sans recours systématique à la voiture individuelle, tout en soutenant l’économie locale par une meilleure mise en relation entre travailleurs et employeurs.
Un partenariat communautaire engagé pour le développement local
La navette intercommunale s’appuie sur une collaboration étroite entre acteurs publics et privés, symbolisée par la participation de personnalités telles que Michel Gouriou, sous-préfet de Marmande, et José Armand, président de la Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas, lors de l’inauguration officielle. L’entreprise Fiagéo a été retenue pour assurer le service, avec l’embauche locale de Francisco Gutierrez, renforçant ainsi l’ancrage territorial.
| Acteur | Rôle | Contribution |
|---|---|---|
| Communauté de communes | Gestion et coordination | Financement partiel, pilotage du projet expérimental |
| Employeurs locaux | Soutien financier | Prise en charge de 50 % de l’abonnement salariés |
| Entreprise Fiagéo | Exploitation du service | Gestion du minibus, recrutement du chauffeur |
| Salariés | Utilisateurs | Abonnement annuel conditionné |
L’initiative communautaire ne se limite pas à un simple service de transport : elle valorise l’emploi local en offrant une réelle alternative durable, un levier souvent négligé dans les zones rurales peu desservies par le transport public classique.
Vers un modèle de mobilité durable favorisant l’accès à l’emploi
Cette navette intercommunale se positionne comme un projet pilote dans la mise en œuvre d’un modèle de mobilité responsable, confronté aux défis spécifiques des territoires périurbains et ruraux. En effet, elle concilie :
- Accessibilité facilitée à l’emploi pour un large bassin d’actifs
- Réduction significative des trajets en voiture individuelle
- Optimisation des correspondances avec le réseau ferroviaire SNCF
- Promotion des pratiques respectueuses de l’environnement grâce à un véhicule au bioGNV
| Avantages | Détails spécifiques |
|---|---|
| Réduction de l’émission de CO₂ | Minibus fonctionnant au bioGNV, carburant propre |
| Facilitation des déplacements quotidiens | Horaires synchronisés avec les trains et les besoins des salariés |
| Dynamisation de l’économie locale | Meilleur accès à la ZAE de Damazan, principal pôle d’emploi |
| Expérimentation évolutive | Service proposé gratuitement jusqu’au 30 juin avant abonnement |
Cette démarche illustre parfaitement la capacité d’une collectivité à allier développement local et mobilité durable, répondant ainsi aux réalités socio-économiques du Confluent et des Coteaux de Prayssas.
Perspectives d’évolution et enjeux pour le Confluent
L’expérimentation, prévue pour une année complète, doit permettre d’ajuster l’offre en fonction des besoins réels et de la fréquentation. Parmi les réflexions en cours, plusieurs axes peuvent être identifiés :
- Extension possible aux autres communes du Confluent offrant des zones d’activité
- Ouverture éventuelle à un public plus large que les seuls salariés
- Renforcement des synergies avec le réseau ferroviaire régional
- Renouvellement de la flotte avec des véhicules encore plus écologiques
| Critères d’évolution | Objectifs |
|---|---|
| Fréquentation | Atteindre un seuil suffisant pour pérenniser le service |
| Financement | Stabiliser le coût avec un équilibre entre public et privé |
| Impact environnemental | Amplication du recours aux énergies renouvelables |
| Accessibilité | Élargir la mobilité aux populations vulnérables |
L’engagement communal et intercommunal reste la clé pour transformer cette initiative en un véritable modèle durable, favorisant non seulement l’emploi mais aussi la cohésion territoriale.
- Quel est le parcours exact de la navette ? Elle relie la gare d’Aiguillon aux quatre arrêts principaux de la zone d’activité de Damazan : Biocop, ValOzizon, Ambonatti et Agropole.
- Qui peut utiliser ce service ? Actuellement, il est réservé aux salariés travaillant sur la zone d’activité de Damazan sur présentation d’un abonnement.
- Comment s’abonner à la navette ? L’abonnement annuel coûte 100 €, dont 50 % peuvent être pris en charge par l’employeur. Les modalités de souscription se font via [email protected].
- Quels sont les horaires de la navette ? Trois départs le matin (7 h 25, 8 h, 8 h 40) et quatre retours l’après-midi (16 h 05, 16 h 43, 17 h 20, 17 h 52) du lundi au vendredi.
- Quels bénéfices pour la mobilité durable ? La navette réduit le recours à la voiture individuelle grâce à un service écologique au bioGNV et des correspondances optimisées avec le réseau ferroviaire.