Croissance modeste : le PIB et l’emploi dans la zone euro en hausse de 0,1 %

Résumé d’ouverture : Le deuxième trimestre 2025 affiche une croissance modeste du PIB dans la zone euro et dans l’Union européenne, soutenue par une dynamique lente de l’emploi et par des contributions variées des postes de dépense. Eurostat confirme une hausse du PIB de 0,1% en zone euro et 0,2% dans l’UE, avec une moyenne annuelle qui se situe autour de 1,5–1,6%. La trajectoire du marché du travail demeure favorable mais contenue, invitant à une vigilance accrue sur les risques et les opportunités pour les entreprises et les politiques publiques.

Évolution du PIB et de l’emploi dans la zone euro au T2 2025

Les chiffres dévoilent une remontée modeste du PIB corrigé des variations saisonnières au trimestre, tandis que l’emploi suit une trajectoire compatible avec un niveau d’activité stable. Ces résultats s’inscrivent dans un contexte où les données du premier trimestre montraient déjà une dynamique plus soutenue, et où les variations annuelles restent modestes mais positives.

  • Variation du PIB QoQ: 0,1% pour la zone euro et 0,2% pour l’UE.
  • Évolution annuelle du PIB: 1,5% en zone euro et 1,6% dans l’UE au T2 2025.
  • Emploi QoQ: +0,1% dans la zone euro et dans l’UE.
  • Évolution de l’emploi YoY: +0,6% en zone euro et +0,4% dans l’UE.
  • Heures travaillées QoQ: +0,1% dans les deux zones; YoY: -0,2% (EA) et -0,4% (UE).

Composantes et contributions à la croissance du PIB

La croissance est tirée par certaines dépenses et freinée par d’autres postes, avec des effets nets qui reflètent des choix d’investissement, de consommation et de commerce international. L’impact des composantes est calculé en points de pourcentage sur le PIB, montrant des contributions positives sur la consommation et la dépense publique, mais une contribution négative de la formation brute de capital et des échanges nets dans la plupart des cas.

  • Consommation finale des ménages: +0,1 pp (EA) et +0,1 pp (UE).
  • Dépense publique finale: +0,1 pp (EA) et +0,1 pp (UE).
  • Formation brute de capital: −0,4 pp (EA et UE).
  • Variations des stocks: +0,5 pp (EA et UE).
  • Exportations nettes (exports − imports): −0,2 pp (EA et UE).
Composante Effet sur la zone euro Effet sur l’UE
Dépenses des ménages +0,1 pp +0,1 pp
Dépenses publiques +0,1 pp +0,1 pp
Formation brute de capital fixe −0,4 pp −0,4 pp
Variations des stocks +0,5 pp +0,5 pp
Exportations nettes (exports − imports) −0,2 pp −0,2 pp

Emploi et productivité : dynamique et implications

La progression de l’emploi au T2 2025 est modeste mais significative, soutenue par une hausse des heures travaillées et des gains de productivité plus marqués lorsque mesurés par la personne ou par les heures. Cette dynamique reflète une intensification modérée de l’utilisation du travail et une amélioration de l’efficacité économique dans le contexte actuel.

  • Emploi QoQ: +0,1% dans l’EA et l’UE.
  • Emploi YoY: +0,6% (EA) et +0,4% (UE).
  • Heures travaillées QoQ: +0,1%; YoY: −0,2% (EA) et −0,4% (UE).
  • Productivité (par personne): +0,8% en EA et +1,2% dans l’UE YoY; productivité horaire: +1,1% EA et +1,5% UE YoY.
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État des lieux par État membre et secteurs clés

Les variations au sein de la zone euro montrent des dispersions notables: certains États affichent des gains d’emploi soutenus, tandis que d’autres connaissent des consolidations. La dynamique du travail et les performances sectorielles restent hétérogènes, avec des zones de vigilance sur les marchés du travail et les investissements.

  • Danemark: +1,3% QoQ, meilleure performance parmi les États membres.
  • Croatie et Roumanie: +1,2% chacun.
  • Finlande, Allemagne, Italie: baisses ou consolidations notables (respectivement −0,4%, −0,3% et −0,1%).

Enjeux et perspectives pour le système bancaire et le travail

Le contexte macro est analysé à travers les prismes des institutions et des acteurs du secteur bancaire et financier. Les échanges entre banques centrales et opérateurs privés influent sur les conditions de financement des ménages et des entreprises, avec des répercussions sur l’emploi et l’investissement. Dans ce cadre, les grands établissements et les organismes publics jouent un rôle clé dans la stabilité et le financement de la croissance.

  • Banque de France et BCE surveillent l’évolution des marges de financement et des instruments de soutien à l’emploi.
  • BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis restent des acteurs majeurs du financement des entreprises et de l’habitat.
  • AXA et Caisse d’Épargne apportent des solutions d’épargne et de gestion du risque pour les ménages et les professionnels.

Pour approfondir les évolutions et les opportunités, plusieurs ressources et analyses sectorielles sont disponibles :

Ressources complémentaires et données publiques:

  • Eurostat et INSEE fournissent les bases statistiques officielles utilisées pour ces indicateurs.
  • Banque de France et BCE offrent des analyses sur les conditions de financement et les perspectives macroéconomiques.
  • Des analyses comparatives permettent de suivre les évolutions du marché du travail et les performances sectorielles dans l’UE.

FAQ

  • Qu’est-ce qui explique la hausse modeste du PIB en zone euro au T2 2025 ?
  • Comment évolue l’emploi dans la zone euro par rapport à l’UE ?
  • Quelles sont les implications pour les RH et les entreprises ?
  • Quels sont les principaux postes à surveiller dans les prochains trimestres ?
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